Les problématiques environnementales font partie des plus préoccupantes. À cet effet, les ménages sont désormais invités à entreprendre des travaux de rénovation pour se conformer aux nouvelles dispositions énergétiques. L’objectif est d’améliorer les performances des logements à travers l’utilisation de matériaux écoresponsables. En faisant rénover votre maison, vous contribuez à l’instauration d’un monde plus durable via la préservation des ressources naturelles. Cependant, selon l’ampleur des travaux, la rénovation de votre maison peut nécessiter un budget conséquent. Heureusement, il existe des subventions pour encourager les ménages dans cette initiative. Quelles sont les aides auxquelles vous pouvez prétendre en matière de rénovation énergétique ?
Les primes nationales pour la rénovation énergétique de votre logement
Les bâtiments résidentiels consomment une part importante de l’énergie disponible. Pour enrayer cette spirale, il est conseillé d’investir dans des équipements de chauffage écologiques. C’est le cas de la pompe à chaleur (PAC) air-air, qui vous assure un confort thermique toute l’année, tout en réduisant votre facture d’énergie mensuelle.
S’il est vrai que cet appareil est le moins onéreux parmi les PAC, il n’en demeure pas moins que son achat représente un certain investissement. Ainsi, pour financer l’installation d’une PAC air-air, vous pouvez bénéficier de la subvention MaPrimeRénov’. Il s’agit de la principale allocation décrétée par le gouvernement pour des travaux de rénovation énergétique.
MaPrimeRénov’ concerne les résidences principales occupées pendant au moins 8 mois par an et achevées depuis au moins 15 ans. Sont également éligibles : les bâtiments ayant connu un remplacement de chaudière au fioul depuis 2 ans minimum. Pour ce qui est du montant de cette prime, il dépend notamment de vos revenus et de la situation géographique du logement. Retenez que le barème de MaPrimeRénov’ oscille entre 3 000 et 11 000 euros. Toutefois, vous ne pouvez y prétendre qu’en faisant réaliser votre installation par un artisan RGE.
L’État lutte contre les passoires énergétiques. À ce propos, le dispositif CEE (Certificat d’économie d’énergie) a été mis en place pour réduire les dépenses relatives à la rénovation énergétique des maisons de particuliers. Les CEE sont attribués par les fournisseurs d’énergie aux propriétaires de bâtiments achevés depuis plus de 2 ans. Ajoutons que le Coup de pouce chauffage et le Coup de pouce isolation sont d’autres primes qui peuvent vous aider dans votre projet de rénovation.
En quoi consistent les aides de l’Anah ?
La rénovation énergétique est l’affaire de tous. Les ménages aux très faibles revenus peuvent également envisager ces travaux. En effet, l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) offre des subventions pour encourager les initiatives de réhabilitation des logements privés en France.
Les collectivités locales, les syndicats de copropriété, les propriétaires (bailleurs et occupants), sont les profils éligibles aux aides de l’ANAH. Ces dernières sont au nombre de 4. Vous avez l’aide « Habiter sain » qui est destinée aux bâtiments déclarés insalubres. L’objectif de ce dispositif est de financer des travaux de réfection de toiture, de consolidation des fondations ou encore pour réhabiliter le réseau électrique. Si vous vous retrouvez dans l’une de ces situations, cette subvention peut prendre en charge jusqu’à 50 % des dépenses en fonction de vos capacités financières.
L’aide « Habiter serein », quant à elle, est déclenchée lorsqu’il s’agit de poser une salle de bains ou de remplacer une toiture, par exemple. De toute évidence, la subvention concerne le gros œuvre et son montant maximal est de 25 000 euros. L’ANAH entend aussi améliorer les conditions de vie des personnes handicapées. C’est du moins ce que propose l’aide « Habiter facile ». Elle permet d’installer des commodités nécessaires pour faciliter le quotidien des personnes dépendantes dans leur logement.
L’éco-prêt, qu’est-ce que c’est ?
L’amélioration des performances énergétiques des maisons est un objectif durable. Cela passe par des politiques publiques comme l’éco-prêt. C’est un emprunt qui subventionne les travaux d’économie d’énergie des foyers.
Dans les faits, l’éco-prêt finance l’installation d’un chauffage à énergie renouvelable, le remplacement d’un système de sanitaire, l’isolation thermique de la toiture, etc. En dehors des propriétaires, les sociétés civiles exonérées de l’impôt sur les sociétés peuvent aussi bénéficier de l’éco-prêt. Pour ce qui est du logement, les travaux de construction doivent avoir été achevés depuis plus de 2 ans avant le début de la rénovation énergétique.
Comme pour les autres subventions, le coût de l’éco-prêt dépend des opérations à réaliser. À titre informatif, le barème de cette aide financière se situe entre 7 000 et 50 000 euros par logement. Précisons que l’éco-prêt est octroyé par des banques qui sont liées à l’État via une convention.
Pour obtenir cet emprunt, il faut en faire la demande auprès d’un établissement spécialisé via un formulaire dûment rempli. Le prêt Action logement est un mécanisme similaire à l’éco-prêt à taux zéro. Le prêt Action logement est composé du prêt « travaux de rénovation énergétique » et du prêt « travaux d’amélioration ». Ces deux allocations sont plafonnées à 10 000 euros chacune et leur remboursement s’étale sur une durée de 10 ans.
Bénéficiez d’un crédit d’impôt pour votre rénovation énergétique
Vous êtes sur le point d’engager des dépenses pour la transformation énergétique de votre maison ? Vous faites bien, car cette initiative peut être soutenue par un crédit d’impôt. En effet, l’État a assoupli certaines mesures fiscales afin d’inciter les ménages à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Vous avez par exemple la baisse de la TVA à un taux de 5,5 %, contre 20 % d’ordinaire.
Pour profiter de cette disposition, votre habitat doit être vieux d’au moins 2 ans. Cette flexibilité fiscale est directement appliquée sur le devis de vos travaux, à condition de les confier à un artisan RGE. Notons que la TVA à taux réduit peut être cumulée avec d’autres aides financières, dont l’éco-prêt ou MaPrimeRénov ».
Renseignez-vous sur les aides régionales disponibles
La plupart des régions de France se sont engagées dans la rénovation énergétique. Ainsi, il est fréquent de constater que les collectivités territoriales mettent en place des solutions pour encourager les travaux d’économie d’énergie. En Occitanie par exemple, l’éco-chèque est une allocation qui finance des opérations de gain énergétique dans les maisons. Cette aide financière est évaluée à 15 00 euros pour les propriétaires occupants et 1 000 euros pour les propriétaires bailleurs.
Toujours concernant les subventions régionales, citons le dispositif « Provence Éco-Rénov ». Il est en vigueur dans le département du Rhône et soutient à hauteur de 25 % les dépenses des logements en matière de rénovation énergétique. Nous vous conseillons donc de vous renseigner suffisamment pour connaître les aides financières disponibles dans votre région.